Comme vous l’avez constaté, nous avons lancé notre compte Instagram, dans lequel nous partageons régulièrement des conseils de production.
Voici donc un récapitulatif de ces conseils. Par soucis de lisibilité, nous nous limiterons à 20 pour aujourd’hui. Les suivants seront regroupés dans des articles créés ultérieurement.
Nos conseils ( #tipoftheday )
- L’oreille humaine peut entendre sur une plage de fréquence allant de 20Hz à 20000Hz dans le meilleur des cas, et celle ci diminue généralement avec l’âge. Lors du mastering final, vous pouvez donc appliquer un EQ avec un low cut autour de 25 Hz et un high cut autour de 18kHz
- N’essayez pas de compresser à tout prix vos pistes lorsque vous commencez à produire. Si vous ne maîtrisez pas encore un effet, ne l’utilisez pas et entraînez plutôt votre oreille à comprendre et distinguer cet effet.
- La fréquence d’échantillonnage est calculée en Hz. Elle représente le nombre d’échantillons sonores (samples) joués par seconde. Plus cette fréquence est élevée, plus l’encodage de votre piste sera précis.
- La compression sur les voix doit être légère. En effet, on ne veut pas que l’effet déforme totalement notre son, qui en ressortirait écrasé. Plutôt que d’effectuer une compression trop importante en une seule fois, on privilégie le procédé de serial compression : plusieurs compresseurs, assignées à une même piste, effectuant un traitement moindre.
- Kick layering : Ce layering consiste à mélanger 2 ou 3 kicks. Le premier sera très présent dans les subs ( ne pas hésiter à filtrer les hautes fréquences). Quand aux deux autres, ils couvriront une plus grande partie du spectre de fréquences. L’un se focalisera sur l’attaque du kick et l’autre donnera de la puissance dans la release.
- Sur un effet de reverb, le paramètre decay, connu également comme le de temps de réverbération ou RT60 (temps nécessaire pour que le son diminue de 60dB), indique le temps qu’il faut aux réflexions de votre signal pour perdre en puissance et s’arrêter.
- La compression d’un son va baisser sa dynamique, ce qui implique que les volumes les moins élevés vont être augmentés pour avoir moins de différence avec ceux plus élevés.
- Mixage kick-basse. Equalisation : Sur le kick, vous devez augmenter sa fréquence principale, et baisser la fréquence principale de la basse. Inversement pour la basse, vous devez augmenter sa fréquence principale et baisser celle du kick. On appliquera la même formule si la basse à une seconde fréquence importante. Le gain positif d’une fréquence doit être équivalent au gain négatif de la fréquence de l’autre élément, celui ci doit être évalué en fonction de votre point de vue. Si on vous conseille un gain autour de 3dB (ne pas dépasser 6dB sauf cas exceptionnel), vous serez le seul juge en fonction du résultat.
- Ne cherchez pas à créer une mélodie régulière, ou à utiliser les fonction « quantize » de vos DAW. Les variation de vélocité et les légers décalages entre les notes d’un accord permettent de donner du réalisme à vos pianos.
- Lorsque vous travaillez votre mix en stéréo, faites attention à l’annulation de phase. Dans ce cas précis, le décalage entre les ondes sonores gauche et droite est exactement d’une demi période. Ce qui signifie qu’elles s’annulent mutuellement.
- Finir vos musiques doit être votre objectif numéro 1! Fixez vous des délais. Faites des paris avec des amis. Faites tout ce que vous pouvez pour vous assurer de terminer au moins une ou deux tracks par mois, idéalement une track par semaine. Si vous êtes plus lent, vous n’êtes peut être pas prêt à faire cette activité à temps plein.
- Apprendre et progresser à son rythme! Ne comptez pas être cet artiste qui raconte en interview qu’il a fait cette track en une seule nuit. Cela arrive très rarement. Et l’artiste en question a probablement d’autres sons en cours qu’il a commencé il y a plusieurs mois/années. Continuez à travailler, vous allez progresser!
- Dépensez votre argent dans la connaissance plutôt que dans l’équipement! Un équipement abordable peut être de qualité suffisante pour faire un son de qualité professionnelle. À partir du moment ou vous disposez de cet équipement, rien ne vous oblige à acheter davantage de hardware ou software. Plutôt que de dépenser 100€ dans un plugin de compression, cherchez une formation permettant d’apprendre à maîtriser complètement cet effet.
- Inspirez vous des autres artistes! Tous les sons que vous écoutez peuvent être une source d’inspiration. Vous pouvez sampler quasiment n’importe quel élément de n’importe quel son, tant que vous ne le réutilisez pas de manière identique. Vous pouvez également reprendre la structure d’un track et sa construction. Ou encore vous en servir de référence track.
- Montez le volume lorsque vous mixez vos bass. Cela vous permettra d’entendre plus clairement les problèmes de fréquences. Dans le cas des fréquences plus hautes, mixez à bas volume. Car même un mix amateur sonne plutôt bien quand il est joué très fort. Cela permet également d’éviter la fatigue auditive.
- Habituez vous à l’échec! Il y a des millions de producteurs dans le monde. ce qui rend ce marché extrêmement saturé. Les labels, directeurs artistiques, etc… ignoreront ou rejetteront régulièrement vos requêtes et propositions. Soyez prêts à y être confrontés.
- Un mixage simple est suffisant. Vous n’avez pas besoin d’utiliser un tas de techniques avancées afin de faire un bon mix. Essayez dans un premier temps de maîtriser les effets de base : Compression, Eq, Reverb & Stereo, afin d’avoir un résultat clair. Les parallel compression, mid/side eq et autres effets sont disponibles principalement sur des plugins relativement chers et vous permettront de passer encore un stade dans la qualité de vos productions, mais seulement si vous maîtrisez totalement ces bases.
- Appliquez un EQ pour gagner en clarté! Lorsque plusieurs instruments sont en concurrence sur la même gamme de fréquence, l’equaliser peut permettre de les séparer. N’hésitez pas à couper une partie des fréquences ou votre instrument est moins important, ceci laissera la place pour un autre instrument plus présent sur cette plage de fréquences. Par exemple, le bas de votre mixage devrait être occupé uniquement par la basse et le kick, vous pouvez donc appliquer un filtre passe haut sur toutes les autres pistes pour laisser de l’espace pour ces deux éléments.
- Triez vos pistes ! Lorsque vos pistes ne sont pas ordonnées, vous perdez du temps à défiler continuellement sur votre écran pour trouver le synthé que vous recherchez. Créez ensuite des sous-groupes et routez correctement vos pistes. Créez un bus DRUMS, un bus GUITARS, un bus VOCALS, etc… afin de simplifier votre mixage.
- Appliquez un compresseur pour gagner en puissance! Par définition, un compresseur égalise le volume de vos pistes. Il réduit les pics et active les parties les plus calmes. Vous pouvez donc les utiliser sur vos drums pour les rendre plus percutants. Utilisez le sur un vocal pour garder audibles les parties plus faibles et les chuchotements de celui ci. Le but est de rendre vos pistes plus homogènes, la compression ne doit pas être évidente.
La partie 2 de ces conseils est disponible ici !
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